"L’Afrique est un continent saigné à blanc, où des pays [...] voient leurs ressources (coltan, cobalt, essentiels à l’industrie technologique) pillées par des multinationales avec la complicité de gouvernements corrompus [...]"
Il n'y a rien qui va dans cette phrase tout droit sorti de Alternatives Économiques.
Même si effectivement il y a des négations de propriété du sol pour l'exploitation des ressources, ces dernières ne sont en rien "pillées", puisque comme l'explique Julian Simon dans The ultimate resource, les ressources ne sont pas fixes et le progrès technique accroît la disponibilité des ressources. Autrement dit plus on exploite les ressources, plus on en a. Parler de pillage des ressources est une vision malthusienne.
Deuxièmement, mes poils se hérissent quand je lis "gouvernement corrompu" puisque par définition, la raison d'être d'un gouvernement est d'être corrompu et de corrompre tous ceux qui sont sous sa coupe, c'est comme ça qu'il a du pouvoir.
C'est encore pire de dire ça en Afrique car "corrompre" un gouvernement pour pouvoir faire du business est la procédure normale, c'est même des charges qui restent déductibles du résultat fiscal dans les autres pays.
Le pillage des ressources en Afrique ne provient pas spécialement des états africains, mais d'un capitalisme de connivence où les multinationales, en alliance avec des élites corrompues, exploitent les richesses naturelles de sous-sols dont ils ne sont pas proprios. C’est la loi du plus fort qui s’applique, comme dans la jungle, et cela va à l’encontre du principe de non-agression, car les véritables propriétaires sont dépossédés de leurs ressources.
La phrase n'est peut-être pas bien formulée, mais elle ne dit en tout cas pas que c'est mal d'exploiter des ressources, mais juste que c'est mal de voler, imposer, piller les autres, notamment voire à quoi ça mène par exemple au Congo.
"L’Afrique est un continent saigné à blanc, où des pays [...] voient leurs ressources (coltan, cobalt, essentiels à l’industrie technologique) pillées par des multinationales avec la complicité de gouvernements corrompus [...]"
Il n'y a rien qui va dans cette phrase tout droit sorti de Alternatives Économiques.
Même si effectivement il y a des négations de propriété du sol pour l'exploitation des ressources, ces dernières ne sont en rien "pillées", puisque comme l'explique Julian Simon dans The ultimate resource, les ressources ne sont pas fixes et le progrès technique accroît la disponibilité des ressources. Autrement dit plus on exploite les ressources, plus on en a. Parler de pillage des ressources est une vision malthusienne.
Deuxièmement, mes poils se hérissent quand je lis "gouvernement corrompu" puisque par définition, la raison d'être d'un gouvernement est d'être corrompu et de corrompre tous ceux qui sont sous sa coupe, c'est comme ça qu'il a du pouvoir.
C'est encore pire de dire ça en Afrique car "corrompre" un gouvernement pour pouvoir faire du business est la procédure normale, c'est même des charges qui restent déductibles du résultat fiscal dans les autres pays.
Je ne suis pas d'accord avec ta critique.
Le pillage des ressources en Afrique ne provient pas spécialement des états africains, mais d'un capitalisme de connivence où les multinationales, en alliance avec des élites corrompues, exploitent les richesses naturelles de sous-sols dont ils ne sont pas proprios. C’est la loi du plus fort qui s’applique, comme dans la jungle, et cela va à l’encontre du principe de non-agression, car les véritables propriétaires sont dépossédés de leurs ressources.
La phrase n'est peut-être pas bien formulée, mais elle ne dit en tout cas pas que c'est mal d'exploiter des ressources, mais juste que c'est mal de voler, imposer, piller les autres, notamment voire à quoi ça mène par exemple au Congo.