Liberté par la Sécession : Mise en pratique
Pourquoi ne pourrait-on pas dire : "Non, merci, ce sera sans moi" ?
Sécession
La sécession est au cœur de la démarche de libération - et non pas de révolution - que je porte, comme beaucoup de mes amis aspirant à vivre pacifiquement en Liberté.
Pour rappel, faire sécession, exiger le droit de faire sécession, c’est une idée très simple. Ce n’est rien d’autre que demander à vivre hors de la coupe de la loi imposée par les états de ce monde. C’est demander à pouvoir dire : “Faites vos lois comme il vous plaira, mais pour ce qui est de les suivre et de les subir, ce sera sans moi.”
Attention, il ne s’agit pas de refuser d’être soumis à toute forme de loi. Le chaos n’est pas la Liberté. Il ne s’agit que d’exiger de ne se soumettre qu’à des lois ou règlements qu’on aura explicitement acceptés, auxquels on aura explicitement consenti.
La Liberté suppose la souveraineté individuelle. Personne ne peut s’imposer à moi. Mais je m’engage à respecter avec la plus grande diligence les contrats que j’ai signés.
Notez que cette idée n’a rien de nouveau ni de récent. Déjà au XIXe siècle, certains grands auteurs de la Liberté la concevaient comme un droit légitime et fondamental :
Comme corollaire à la proposition que toutes les institutions doivent être subordonnées à la loi d’égale liberté, nous devons nécessairement admettre le droit du citoyen d’adopter volontairement la condition de hors-la-loi. Si chaque homme a la liberté de faire tout ce qu’il veut, pourvu qu’il n’enfreigne pas la liberté égale de quelque autre homme, alors il est libre de rompre tout rapport avec l’État, de renoncer à sa protection et de refuser de payer pour son soutien. Il est évident qu’en agissant ainsi il n’empiète en aucune manière sur la liberté des autres, car son attitude est passive, et tant qu’elle reste telle il ne peut devenir un agresseur. — Herbert Spencer
Impossible ?
Dans un monde où il n’y a plus un pouce de terre qui ne soit soumise à la tyrannie d’un état quelconque1, où il est donc illusoire de chercher ailleurs où leur échapper, ce projet de sécession ressemble souvent à une vaine ambition. Elle serait impossible.
Pourtant, Herbert Spencer nous a mis sur la piste d’une solution à la fois possible et simple : sortir du giron de la législation ; avoir le droit de ne plus être un “citoyen”.
Dans notre monde, ce droit semble inaudible, clairement, mais aussi impossible d’un point de vue très concret et opérationnel. Ainsi, au moins deux questions de fond se posent. Comment pourrait-on vivre hors de la loi, mais vivre dans le droit naturel ?Comment peut-on vivre hors du monde étatique tout en continuant à profiter de ses infrastructures, incontournables, sans y avois contribué par l’impôt ?
La sécession fut un mouvement de libération artistique : pourquoi pas aller au-delà ?
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