J’en connais un rayon X
Ce matin-là, je prends l’avion pour Paris, comme souvent et comme des centaines de Toulousains chaque jour. Paris est comme la banlieue de Toulouse, grâce aux Jacobins. L’avion reste encore ce qu’il y a de plus rapide et de plus sûr, et la SNCF fait un superbe boulot pour que cela reste vrai encore longtemps.
Comme il est de rigueur depuis l’attentat du 11 septembre 2001, jour funeste où le monde entier a adopté la peur d’un danger irréel, j’affronte donc et je passe, peut-être pour la millième fois, sans trop de zèle de leur part, les contrôles dits de sécurité et leurs rayons X, censés nous protéger contre nous-mêmes des méchants terroristes qu’on n’a jamais vus voler.
Haut les mains.
Et tout d’un coup, au moment où je quitte l’endroit, dans le silence feutré et endormi du petit matin, j’entends un haussement de voix et un cri venant de derrière moi.
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