Tout collectif n’existe que dans l’esprit de l’individu
L’illusion permet aux élus et scribouillards de vivre en parasites donneurs de leçons.
« Le cœur d’un homme d’aujourd’hui, façonné sur l’idéal collectif moral régnant, s’est transformé en une « caverne de brigands », ce que l’analyse de son inconscient révèle de façon frappante, même si cet homme n’est pas troublé le moins du monde. » – Carl Jung
Notre environnement social-démocrate virant au communisme ne cesse de nous marteler la supériorité du collectif sur l’individu, ainsi que l’importance pour celui-ci de renoncer à son « égoïsme » via la fiscalité délirante et l’Everest de lois poussant à entrer dans le rang. Mais ce « collectif » est-il si clair lui-même, si objectif, si réel qu’il serait d’évidence légitime à s’imposer de même à tout le monde ? Mon idée du collectif est-elle la même que la vôtre ? Imaginez-vous le limiter à votre commune, ce pays, ou à l’humanité, par exemple ?
Sauf à retenir toute l’humanité comme seul « collectif », chacun de ces périmètres inférieurs est flou, mouvant, vivant, fluctuant. Votre commune ne sera pas la mienne, ses enjeux et priorités non plus. Il n’y a aucune raison pour ce qui se justifie chez vous se justifie ici. Il est pourtant possible que des projets les associent pour un temps.
Un autre faux collectif classique est la « nation ». On voudrait nous englober dans son tout, mais on ne sait si elle est territoire, peuple, culture et langue ou simple nationalité. Pour ma part, la chose est claire, ma nation est cet ensemble de gens semblant partager en partie mes langues, mes culture et histoire. Elle m’est personnelle.
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