Si le travail se partage, alors il faut exiger…
... la semaine d'un jour. Ou d'une heure. Voilà du social réglant le chômage !
« S’il était vrai que l’introduction du machinisme soit la cause du chômage et de la misère grandissants, la conclusion logique à en tirer devrait être totalement révolutionnaire. Non seulement en ce qui concerne le domaine technique, mais encore par rapport à notre conception même de la civilisation. Non seulement nous devrions considérer que tout progrès technique nouveau est une calamité, mais il nous faudrait regarder avec la même horreur tous les progrès techniques du passé. » – Henry Hazlitt
Mythe à l’origine de l’adoption des « 35 heures » en France, mais nulle part ailleurs, la meilleure manière de lutter contre le chômage serait de mieux « partager » le « temps de travail ». Si on travaille un peu moins, ce serait un peu de travail, donc d’emploi en plus. Si la recette est si magique, pourquoi le chômage n’a-t-il pas disparu ? Car il suffirait de réduire le temps de travail, une fois pour toutes.
S’il y a du chômage, c’est parce qu’il n’y a pas assez de travail offert sur le marché de l’emploi, nous dit-on. Qu’à cela ne tienne, répond la gauche, travaillons chacun un peu moins, ce sera autant d’emploi créé pour compenser. Avec 10 % de chômage, il suffirait de passer des anciennes 40 heures à 35 pour libérer bien assez de travail pour éradiquer le chômage d’alors. Le miracle n’a pourtant pas eu lieu.
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