Sauver la planète ?
La protéger ou la transformer, faire les deux à la fois et arbitrer, voilà le sujet
« Tout le monde se demande comment laisser une meilleure planète à nos enfants, mais on devrait plutôt penser à laisser de meilleurs enfants à notre planète. » – Clint Eastwood
On nous assène en continu que la Planète, majuscule, serait mise en danger par le capitalisme, le libéralisme, et leur chapelet d’ismes pris en grippe par les écolos auto-promus sauveurs de Gaïa. Que ce danger, impalpable et diffus, justifierait l’arrêt du système, et serait un enjeu sans égal devant lequel toute affaire courante doit cesser. Mais la planète a connu bien pire, souvent ; elle tourne et tournera. Par contre, les Hommes de la Terre pourraient bien être en danger, en effet. Parce que les écolos, et d’autres, menacent leur Liberté. Et parce des Hommes non libres ne peuvent que ruiner leur Terre.
Beaucoup d’écologistes ont trop peu réfléchi aux enjeux véritables de l’écologie. En premier, son objet même. S’agit-il de protéger la nature à tout prix ? Comment nourrir les hommes sans puiser dans ses sols, sans les cultiver ? Comment les abriter, les chauffer ? Tout cela, tout au monde, exige de transformer notre milieu. La protéger ou la transformer, faire les deux à la fois et arbitrer, voilà son sujet.
« Sauver la planète ? Nous ne savons même pas comment prendre soin de nous-mêmes ; nous n’avons pas appris à prendre soin les uns des autres. On va sauver la putain de planète ? » – George Carlin
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