Sartre vs le paradis socialiste…
Sartre : L'Enfer, c'est les autres. Socialisme : Le Paradis, c'est le fric des autres.
« Devant les perspectives terrifiantes qui s’ouvrent à l’humanité, nous apercevons encore mieux que la paix est le seul combat qui vaille d’être mené. Ce n’est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l’ordre de choisir définitivement entre l’enfer et la raison. » – Albert Camus
Jean-Paul Sartre est connu pour cette courte phrase servant de fil à « Huis clos » : l’enfer, c’est les autres. La vie éternelle, la vie donc, ne serait pas un enfer si les autres n’étaient là pour faire obstacle à l’idéal paradis que chacun la voudrait être. Tout l’état d’esprit du socialisme y transpire déjà, où la vie serait enfer et le rêve paradis. Or le socialisme a su sortir du rêve pour trouver son paradis réel. Il suffisait de faire de l’autre le moyen de mon rêve. Il suffisait de lui faire les poches, le punir d’exister, lui prendre du fric et mieux vivre.
Savoir Sartre écrire une œuvre majeure avec l’enfer comme cadre, alors que le socialiste est critique de la religion, porte à sourire. Elle est un indice du peu d’attention portée à la cohérence de ses idées. Le libéral, quant à lui, suit la logique tout à fait inverse. Il part de la réalité, sans y fantasmer une perfection ni un paradis qui ne seront au mieux que l’expression des limites de sa capacité à saisir le réel.
« Le socialisme ne fonctionne qu’au paradis, où l’on peut s’en passer, et en enfer, où on l’a vraiment. » – Thomas Sowell
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