Réduire les inégalités ?
Dans un monde de clones, tous égaux, tous identiques, il n'y a plus aucun besoin d’échanger - Qu'est-ce alors que vivre ?
« Ce que les Français détestent, ce ne sont pas les inégalités, ce sont les inégalités autres que celles qui sont octroyées par l’État. » – Jean-François Revel
C’est à la mode, il faudrait réduire les inégalités. Redistribuer. Les riches seraient trop riches et les pauvres, enfin, les moins riches, le seraient trop aussi. Surtout, prendre aux uns pour les autres serait bien. Le bien. Ce ne serait pas prendre. La faim justifierait le moyen. Si, pas si bête, le riche renonce à l’être, arrive vite la fin de la fête. Or si nous voilà tous égaux, pourquoi s’enrichir ? Et comment, si tu as les mêmes outils que moi, les mêmes talents et savoirs que moi ? S’enrichit qui rend service, qui a ce savoir que les autres n’ont pas.
La richesse se crée et se constate lors des échanges libres. J’ai passé du temps à produire ceci, tu as passé le tien à produire cela, notre échange de ceci contre cela nous profite et nous enrichit tous deux.
Pour échanger, il faut que tu aies quelque chose que je n’ai pas, et inversement. Ça peut être la compétence, le savoir-faire ou juste le fait de vivre ailleurs. En tout cas, échanger suppose une différence, une inégalité mise à profit par chacun. Nous égaliser revient donc à réduire le champ des richesses possibles, cela revient à appauvrir.
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