Qui est sur Terre pour travailler ?
Dans une société libre, le robot ne travaille plus à notre place, mais en notre nom.
« Ce n’est pas en détruisant le profit qu’on stimule l’esprit d’initiative, ce n’est pas en réduisant le rendement du travail qu’on augmente le bien-être de la masse. Rien ne saurait réussir dans une atmosphère de lutte de classes. » – Louis Baudin
Régulièrement revient la crainte de robots qui demain prendraient leur travail aux pauvres gens, les mettant au chômage et sa misère. Or ce qu’il faut pour vivre, c’est du revenu, assez pour se nourrir et assouvir ses besoins et envies. Travailler n’est qu’un moyen d’avoir du revenu, parmi d’autres. À quoi le robot sert-il ? À produire plus, souvent mieux, pour moins de travail. Plus de revenus pour moins de travail, voilà bien qui devrait convenir à tout le monde, pourtant.
Personne n’est sur Terre pour travailler, nous y sommes pour vivre.
Au Japon, une foule âgée ne pourra compter sur ses jeunes auprès d’elle. En réponse, les robots d’aide à l’autonomie ménagère sont-ils une menace ? Ou autant de produits à concevoir et à produire ? Le robot n’est pas forcément une menace contre notre travail, mais l’opportunité d’une société où moins de travail se conjugue avec plus de prospérité, pour tous. Pourtant, beaucoup mettent de côté productivité, niveau de vie, opportunités, tant d’autres utilisations.
« Au XIXe siècle, le travail a été la vache à lait du capital, au XXIe, le capital sera la vache à lait du travail. » – Bertrand de Jouvenel
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