Qui créa le gâteau en premier ?
Gâteau ? Il n’y a aucun gâteau : le travail ne se partage pas, pas plus que la richesse.
« Si un échange entre deux parties est volontaire, il n’aura lieu que si les deux pensent qu’ils en tireront profit. La plupart des erreurs économiques découlent de l’oubli de cette idée, de la tendance à supposer qu’il y a un gâteau figé, qu’une partie ne peut gagner qu’au détriment de l’autre. » – Milton Friedman
Les tenants des théories voyant le « travailleur » comme l’exploité de son « patron », tels les marxistes de gauche ou de droite, posent pour évident que ce que le patron gagne est autant de perdu pour le travailleur. Si le patron s’enrichit bien plus que ses travailleurs, c’est que leur relation est un gâteau à se partager, dont tout ce qui est pris par l’un l’est au détriment de l’autre. Il en serait ainsi depuis que le capitalisme existe et cela justifierait la lutte marxiste. Mais, à supposer l’analogie valable, d’où sortirait ce gâteau ? Qui l’aurait créé, à partir de rien il semble, le premier ? Staline ou bien Lénine ?
Le mythe du gâteau à partager fonde l’argumentaire marxiste en matière économique, avec la valeur travail dont il dérive. Comme le travail et la richesse seraient liés, celle-ci ne pourrait venir que de plus de travail ou de plus de partage de parts du fameux gâteau.
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