Qui a dit que le bonheur serait dans l’argent ?
Cela a déjà été écrit, l’égalitariste espère un bonheur insoutenable.
«L’attrait [envers le socialisme] qu’exercent, même sur des esprits éclairés et positifs, les rêves de bonheur et de fraternité, si utopiques soient-ils, est indéniable.» – Clément Colson
La foule des militants portant la palette des cinquante nuances de rouge se considèrent exploités par ceux détenant le «capital». Le bonheur pour eux ne se conçoit ainsi que dans l’égalité en richesse. L’argent exploiteur étant le mal, ils reprochent au «rentier» sa vie matérialiste. Pourtant, en majorité, leurs exigences sont chiffrées : salaire minimum, taxer les «riches», retraite, droit à ceci et à cela.
Le marxiste luttant contre l’exploitation capitaliste vise le bonheur de cette libération. Mais en réclamant de l’argent sans se libérer du travail, jamais sa frustration ne s’éteint. Les plus fins finissent par voir que leur vraie exploitation vient de celui qui fit cette promesse.
Cela a déjà été écrit, l’égalitariste espère un bonheur insoutenable. Le même bonheur pour tous, égalitaire. Et pourtant, il aurait besoin d’argent pour acheter ce bonheur partout le même. Le même, mais plus d’argent ferait plus de bonheur. Pourtant l’argent ne fait rien, il permet juste de poursuivre un bonheur. Le bonheur insoutenable est-il donné légal, s’achète-t-il égal, ou faut-il chacun le faire égal ?
«Malgré toutes les démonstrations scientifiques, [le socialisme] continue à grandir. Sa principale force est d’être défendu par des esprits ignorant assez les réalités des choses pour oser promettre hardiment à l’homme le bonheur.» – Gustave Le Bon
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