Quand une ressource est rare, son prix est cher
Le prix est le message de la nature sur sa capacité à répondre aux désirs des hommes...
«La nature contient donc des choses qui sont économiquement rares. Mon utilisation d’une telle chose entre en conflit avec (exclut) votre utilisation de celle-ci, et vice versa. La fonction des droits de propriété est de prévenir les conflits interpersonnels envers des ressources rares, en attribuant la propriété exclusive des ressources à des individus déterminés (propriétaires).» – Stephan Kinsella
Il est à la mode de rejeter la «marchandisation» des «ressources» naturelles, car le «profit», l’appât du gain mènerait forcément à la surexploitation et à leur disparition, mettant alors les générations à venir en danger. Pourtant, la loi de l’offre et de la demande veille. Moins de pétrole, c’est un pétrole plus cher, puis moins consommé.
Avant que le pétrole disparaisse, son prix aura explosé, ce qui aura pour effet de rendre inabordables ses derniers litres. Un écologiste averti exige de le rendre au marché libre, comme toute ressource.
Cette loi, cependant, ne protège les ressources de disparition que si achats et ventes restent vierges des tricheries étatiques. Quand l’OPEP fixe son prix, elle triche avec la Nature et avec la Demande. Un prix haut nuit aux consommateurs, un prix bas nuit à la Nature. Pourtant, on n’entend guère les écologistes se plaindre de l’OPEP.
En outre, le marché libre pousse à trouver de nouveaux gisements. Le profit, loin d’être destructeur, incite à creuser là où on ne savait le faire au juste coût. Plus on a de pétrole, plus on a d’énergie pour aller en chercher plus loin encore. Plus on en a, plus on en trouve.
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