Quand les foules sont éclairées…

Même si la Suisse aura bien résisté, le rouge s’y est mis.

«Ce serait une réussite majeure si, au troisième millénaire, l’humanité était capable de transformer tous les États en entreprises de services travaillant pour les gens sur la base d’une démocratie directe et indirecte et du droit à l’autodétermination.» – Prince Hans-Adam II du Liechtenstein

La Suisse, voilà le modèle politique idéal de tant de « libéraux ». La Suisse serait l’idéal parce que démocratie directe où il y a votation pour un oui, pour un non. En démocratie directe, les gens seraient plus impliqués dans la vie publique et politique, plus éclairés par la participation aux débats. Une foule éclairée ainsi ou par instruction saurait faire de meilleurs choix et voter de la bonne manière, voter dans le sens de la Liberté et de l’intérêt général, nous assure-t-on. Pourtant, dans les faits, la Suisse francophone aussi vire socialiste.

Idéalisons. Oublions que des gens libres jamais ne voteraient. Sinon peut-être comme Ron Paul, pour s’opposer à la contrainte de la loi. Des Libres allant voter auraient le souci de la Liberté, c’est la thèse.

Mais, directe ou pas, la démocratie ne permet pas de négocier. Elle tranche en faveur d’une position et l’impose à tous les Libres. Qui aussitôt le sont moins puisque la contrainte légale s’accroît sur eux.

«Au lieu de nous protéger, l’État nous a livrés, ainsi que nos biens, à la foule et à ses instincts primaires. Au lieu de nous protéger, il nous appauvrit.» – Hans-Hermann Hoppe