Le pourboire, témoin de liberté
Un des aspects de la vie de tous les jours tordus et déformés par la lente socialisation.
Pour boire, ou pas
Alors que j’écoutais un débat sur le sujet vu du côté des États-Unis, l’idée me vint de prendre le pourboire comme un exemple concret (il y en aurait des centaines à prendre) des concepts de la vie de tous les jours qui ont été tordus et déformés par la lente socialisation de notre société, avec l’avantage ici de montrer comment les deux côtés de l’Atlantique se distinguent sur le phénomène.
Service bien compris ?
Pour les plus jeunes lecteurs, il est peut-être utile de rappeler ce qu’est un pourboire, puisqu’en France cette pratique s’est presque totalement perdue. Un pourboire, c’était une menue somme d’argent qu’on donnait spontanément à un serveur ou à un livreur, disons à un « travailleur » pour nous avoir bien rendu service ou bien traité, bref pour exprimer notre gratitude. Et la menue somme devait lui permettre d’aller s’offrir un « coup à boire », ou tout autre petit plaisir. C’est le petit billet qu’on glisse dans la main du voiturier ou du bagagiste dans les hôtels, un peu huppés, ou pas.
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