L’utopie est de croire que l’état peut…
Imaginer l'état comme essentiel à la vie sociale constitue la vraie utopie : la violence pacifique.
« Trop d’utopies étatiques dans l’histoire de l’humanité ont échoué misérablement parce que leur début fut une image idéaliste de l’humanité ne correspondant pas à la réalité. Le communisme n’est qu’une de ces utopies qui causèrent tant de souffrances aux gens, suivant le proverbe disant que la route de l’enfer est pavée de bonnes intentions. » – Prince Hans-Adam II du Liechtenstein
Le libertarien, quand il parle et présente la Libéralie, société future de ses aspirations, qui devrait pourtant être aussi celle de tout le monde, s’entend souvent dire qu’il est dans l’utopie, qu’une telle vision sociale est chimérique, il serait impossible de vivre sans état. Il serait notamment impossible d’assurer les fonctions régaliennes, police, justice, défense et donc sécurité en général, par le marché. Mais il suffit de regarder autour de nous, dans l’histoire du siècle passé, de lire la « crise sanitaire » pour constater que l’état ne nous protège en rien, ni surtout de lui-même. Pire, imaginer qu’il puisse en être autrement constitue la vraie utopie : la violence pacifique.
L’état censé assurer la sécurité ne produit rien : personne n’achète ses services « publics », qu’il nous impose. Il se finance par l’impôt, ainsi que par l’inflation et la dette. La fiscalité nous retire de force la moitié de nos revenus, en moyenne. L’inflation insidieuse ronge l’épargne. La dette ne finance aucun investissement. Où serait la prospérité promise, à part bien sûr pour les parasites sous robinet ?
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