L’ordre de la Liberté ne s’impose pas
L’ordre est souvent pensé comme l’opposé de la Liberté. Même s’il faut ordre pour qu’il y ait Liberté.
« La spoliation est un principe de haine et de désordre, et si elle revêt une forme plus particulièrement odieuse, c’est surtout la forme légale. » – Frédéric Bastiat
On parle souvent de l’ordre, de l’ordre public par exemple, de faire respecter l’ordre, ou de troubles de l’ordre. Mais quel est donc cet ordre ? Sans doute le reconnaissons-nous tous comme tel, un peu comme se reconnaît la beauté majuscule. Un ordre qui nous est tous naturel, qui s’installe sans qu’on y pense, sans rien demander. Sinon, ce serait un ordre de commandes, sans demandes, un ordre qui s’impose et s’oppose à ce qu’on suppose. L’ordre est de nature symétrique, je le respecte, tu le respectes : voilà l’ordre qui nous respecte car on le reconnaît. Si l’ordre était force, de quel respect serait-il fort ? Ou s’il était violence, quel poids auraient ses coups ?
L’ordre est souvent pensé comme l’opposé de la Liberté. Même s’il faudrait ordre pour qu’il y ait Liberté. Mais un ordre qui contraint peut-il être un ordre véritable ? Ou la Liberté serait-elle sa source ?
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