L’étatiste réclame son monde idéal.
Alors que le libéral se borne à souhaiter un monde juste.
Un étatiste est en faveur d’un état, d’une organisation qui peut s’imposer à ses « citoyens », ou plutôt à ses sujets. Individu, sauf à en être membre, l’état est un moyen pour lui. Sinon, il resterait neutre sur le sujet. Ce moyen suppose un but, un idéal à atteindre, dont l’étatiste réclame ainsi à l’état de le rapprocher. Le libéral ne demande rien à personne, sûrement pas à un état. Il ne demande que de pouvoir atteindre ses buts, en formant sa voie, qu’il négocie à tout moment avec ses congénères faisant de même. Négocier suppose le respect des contrats, d’où le souhait d’un monde juste.
« Ne poursuivons donc pas la chimère d’un monde idéal sans problème, mais demandons-nous plutôt quel est le système qui donne le plus de chances à tous de poursuivre efficacement leurs propres objectifs. » – Pascal Salin
L’étatiste est le plus souvent un constructiviste. Il s’est forgé, plus souvent il a adopté sans vraiment comprendre, une vision idéale de ce que devrait être le monde, à ses yeux. C’est le cas des divers tons de communisme, qui voient dans l’état démocratique l’arme de la (fausse) libération des prolétaires du (faux) joug capitaliste et de la mise en place d’un monde parfait parce qu’égalitaire en tout. Ils raisonnent en rapports de force, leur fin justifiant tous les moyens.
« L’intérêt collectif ou d’Etat, en considération duquel le dogme, la philosophie et la politique réunis ont jusqu’à ce jour réclamé l’abnégation intégrale ou partielle des individus et de leur avoir, est une fiction pure. » – Anselme Bellegarrigue
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