L’état sert à défendre les intérêts de ses membres
Agression policière : Quelle est la finalité de ce geste, sinon l’intérêt de ceux auxquels il obéit ?
«La fiscalité, c’est le vol et le brigandage par lesquels une partie de la population, à savoir la classe dirigeante, s’enrichit au détriment du reste de la population, à savoir les gouvernés.» – H.-H. Hoppe
C’est bien connu, l’argument de fond pour légitimer l’état tient au rôle dit régalien qu’il est censé être le seul à pouvoir nous apporter. La vie en société repose avant toute chose sur la paix et le droit, ce que police, justice et défense étatiques assureraient : le régalien. À première vue, c’est là noble chose, indispensable, la messe est dite. Mais si l’état œuvre pour le «bien commun» ainsi défini, comment expliquer les agissements violents de policiers sans motif évident ? Comment expliquer la dictature sanitaire, qui ne tient du régalien ?
Les agents étatiques, policiers, juges ou bureaucrates en variantes infinies, sont des gens (presque) comme les autres. Leurs actions à tout moment vont vers leur intérêt personnel. «Presque» comme les autres parce leur intérêt est d’obéir à leur hiérarchie, alors que les gens libres n’ont besoin d’obéir à personne, mais doivent savoir répondre aux attentes de leurs clients, partenaires ou employeurs.
«L’État a toujours été le patrimoine d’une classe privilégiée quelconque : classe sacerdotale, nobiliaire, bourgeoise ; classe bureaucratique à la fin, lorsque, toutes les autres classes s’étant épuisées, l’État tombe ou s’élève, comme on voudra, à la condition de machine.» – Mikhaïl Bakounine
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