« La question aux non-libéraux est : Si vous avez le droit de vivre comme vous l’entendez, qu’est-ce qui vous motive à prendre les armes contre ceux qui souhaitent vivre autrement ? Comment légitimez-vous votre guerre contre ceux qui vous laissent en paix ? » – Christian Michel
Acheter la paix sociale. Combien de fois avons-nous entendu cette expression creuse comme motivation à la décision politique lors de ces périodes de « mouvements sociaux » à répétition dans le pays ? Chaque fois, les protestataires aux banderoles multicolores, mais à l’inspiration toujours uniformément étatiste, toujours si privilégiés déjà puisqu’ayant du temps à perdre à défiler, ont obtenu de l’état quelque récompense pour lui avoir permis de se montrer généreux avec l’argent pris sur le dos de ceux n’ayant le temps de manifester. Or justement, ce tourbillon régulier de jeux de dupes conduit à un cumul d’injustices et d’abus qui, joué sur des décennies, a révélé à beaucoup combien l’état est par essence la véritable plaie sociale.
Revenons sur la « paix sociale ». On connaît tous la paix, absence de guerre. Une stricte exclusivité de l’état : les gens ne sont jamais en guerre entre eux. Il peut y avoir des criminels ça et là, mais cela n’a jamais porté le nom de guerre : il n’y a jamais eu besoin de paix.
Cette idée de paix sociale nous vient de la vision sociale déformée, issue du marxisme, faite de rapports de force. Puisqu’exploitation il y aurait entre employeur et employé, la relation est conflictuelle et ne peut être réglée par la simple négociation entre eux. Il y faut l’intervention magique et merveilleuse de l’état, apporteur de paix.
« La prospérité et la paix ne peuvent pas être préservées sur le long terme sans une monnaie saine. » – Ron Paul
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