L’état, le pouvoir, n’est jamais dans le compromis
Il est vain d'espérer que la Liberté puisse être trouvée dans le pouvoir de l'état.
«L’État acquiert le pouvoir. Et, à cause de son goût insatiable du pouvoir, il est incapable d’en abandonner une quelconque parcelle. L’État n’abdique jamais.» — Frank Chodorov
Dans la vie civilisée, même si cela peut être âpre, tout se négocie, tout est possible, hors agression. Avec un état, faux monopole légal de la violence, l’imaginable se réduit au binaire : conforme, ou pas. À chaque loi, à chaque texte, son contrôle crée privilèges et postes. Le gris scribouillard saura saisir la force à son avantage, et perdurer. S’il luttait pour sa Liberté, le voilà luttant contre la nôtre avec fierté. Pas de retour à la vie d’avant, le privilège de la force jamais se rend.
Dans l’esprit de beaucoup, l’état est le protecteur de la propriété. Beaucoup la croient même créée par l’état, alors que nous nous la reconnaissons les uns les autres. Pourtant, toute loi votée lui donne un peu plus de notre propriété, dérobée, dont il devient alors l’âpre et farouche protecteur. Jaloux de ces biens fort mal gagnés, la force est à ses côtés pour nous les interdire. Protecteur de propriété il est bien, mais elle est devenue sienne. C’est légal, inégal, illégitime.
«Vous avez beau diviser les pouvoirs : si la somme totale du pouvoir est illimitée, les pouvoirs divisés n’ont qu’à former une coalition, et le despotisme est sans remède.» — Benjamin Constant
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