Les socialistes sont dans le rêve
Par essence, le socialisme repose sur une illusion, le rêve d'une réalité autre le conduisant à un échec certain...
« Il faut que l’inégalité s’efface progressivement, et si la liberté ne renfermait pas cette solution, comme les socialistes je la demanderais à la loi, à l’État, à la contrainte, à l’art, à l’utopie. » – F. Bastiat
Par essence, le socialisme repose sur une illusion, il rêve une réalité autre qui le conduit à un échec certain, sous deux angles au moins. Économique, il fantasme un individu motivé par l’intérêt général au lieu de son intérêt propre, comme si l’intérêt « général » mythique pouvait nous tomber par magie dans l’esprit. Juridique, il rêve un monde où voler pourrait être source de justice, où la fiscalité serait juste et la redistribution autre chose que du recel. Alors, devant ce défi utopique, il rêve à un « homme meilleur » apte à ses chimères, qu’il préfère à l’homme réel dont il crie le surnombre et la déraison.
Le socialiste pense peu, mais il rêve beaucoup, croyant que le rêve suffirait à penser le monde. Il s’imagine l’intérêt général identique à son intérêt propre, par égoïsme ou par faiblesse à penser l’autre. Qui ne verrait pas ce même intérêt ne saurait être un humain digne. Or le seul intérêt général à l’humanité est dans le respect du droit.
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