Les besoins et envies sont infinis
Le marxiste est fier de croire pouvoir assurer nos besoins, quand le libre marché trouve normal de répondre à toutes nos envies.
Le marxisme souvent oppose au libre marché qu’il serait incapable de répondre aux besoins minimaux de tous, surtout des pauvres. Mais c’est là une maigre ambition bien primitive, là où la puissance du marché consiste en fait à tant répondre aux besoins, que l’envie prend la place pour devenir le prochain niveau de besoin de tous.
Dans notre monde développé, bien plus développé qu’à l’époque préhistorique, où la division du travail avait peu d’incidence, tous nos besoins primaires sont en général assouvis, pour la très grande masse des gens du moins. Ce résultat est lui-même celui du marché libre. Mais à ce niveau, les besoins qui restent à assouvir viennent en fait de nos envies, appelant à toujours plus de confort, de luxe.
« En participant à la division du travail, on fait simultanément avancer indirectement le bien-être de tous les autres participants au marché, littéralement jusqu’au dernier coin de la terre. » - Hans-Hermann Hoppe
Le libre marché se préoccupe bien peu, lui, de savoir si, quand un homme choisit de dépenser pour un service, ou un produit, il s’agit plus d’une envie que d’un besoin. Sa dynamique se borne à mettre face à face la demande du client pour un service avec la demande du fournisseur pour un peu de monnaie en échange. Monnaie qui à son tour permettra de trouver une offre répondant à un autre besoin, toujours un peu plus élaboré, se rapprochant d’une envie.
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