Le profit de l’entrepreneur est un indicateur…
... du service rendu, car faire (honnêtement) du profit est le moteur du progrès social.
« On ne sait pas voir qu’en participant à la division du travail, on fait simultanément avancer indirectement le bien-être de tous les autres participants au marché, littéralement jusqu’au dernier coin de la terre ; et en effet, plus le profit personnel est élevé, plus l’est la contribution au bien public. » – Hans-Hermann Hoppe
Le profit est un mot devenu tabou, dans notre monde socialisant. Beaucoup y associent une forme d’égoïsme, voire de vol. L’injustice sociale y trouve le gros de sa source : là se prennent les sous, croit-elle. Or le profit est belle chose, quand on le décortique. Il résulte de l’échange spontané entre vendeur et acheteur, où l’acheteur, le plus souvent, choisit de dépenser car cela lui rend service. Il est clair alors que le profit du vendeur tient bien au service qui a été rendu.
J’envisage d’aller à l’autre bout de la ville. Un taxi passe, je le hèle. Ça peut être cher un taxi, plus que le métro, mais il est déjà là. Je choisis de le prendre. Il m’accepte et m’accueille à son bord. Nous tombons d’accord sur la destination et le prix. Sinon, je redescends. Nous partons, il me dépose, je le paye comme convenu. Voilà tout.
Il me rend un fier service, plus cher, mais plus agréable. Je lui donne de quoi payer ses frais et dégager un bénéfice, un profit. Quel mal, quel vol y aurait-il dans cet échange libre et spontané ? Il gagne des sous, je gagne ma destination à temps. Nous gagnons tous les deux.
« On pourrait affirmer qu’exerce la fonction d’entrepreneur toute personne agissant en vue de modifier le présent et d’atteindre ses objectifs dans le futur. » – Jesús Huerta De Soto
Continuez votre lecture avec un essai gratuit de 7 jours
Abonnez-vous à Lettres de Libéralie pour continuer à lire ce post et obtenir 7 jours d'accès gratuit aux archives complètes des posts.