Le libéralisme ? Une nécessité.
L’absence de libéralisme nous ramène aux heures les plus sombres de notre histoire.
Le libéralisme, cet inconnu
Le libéralisme est, au mieux, mal connu, au pire complètement dénaturé. Or, il est le seul rempart contre les dérives des États, et contre nos propres dérives, car les dérives des États sont soutenues par les dérives des individus. Des dérives qui sont visibles aujourd’hui. Il est la seule politique pour vivre en bonne intelligence, sans chercher à imposer à autrui un comportement, un mode de vie, un mode de pensée.
Le libéralisme, c’est la liberté. Chacun peut vivre comme il le veut, dire ce qu’il veut, avoir l’opinion qu’il veut. Chacun agit comme il le veut, mais chacun est responsable de ses actes. Comme tout le monde est libre, il faut respecter la liberté de chacun. Il est par conséquent interdit de forcer quelqu’un à agir comme on le voudrait. Il est interdit d’user de la violence, sauf pour se défendre de la violence.
Il est utile de préciser que chacun a le droit de critiquer autrui, de ne pas apprécier et de critiquer ses mœurs. Il existe l’expression de «mœurs libérale», mais elle ne correspond pas au libéralisme. Le libéralisme bannit la violence. Chacun peut être conservateur dans ses mœurs, ou l’inverse, et critiquer autrui. Ce qui est banni, c’est d’imposer ses opinions, sa manière d’agir, aux autres, par une forme quelconque de violence.
Le libéralisme n’est pas non plus un système économique. Il y a un lien entre l’économie de marché et le libéralisme, car la liberté est nécessaire en économie de marché. Mais des libéraux peuvent choisir le collectivisme. L’important, c’est de ne pas l’imposer.
Une société libérale permet donc d’être libre de ses actes, de ses opinions, de son expression. Combattre le libéralisme, c’est combattre la liberté d’agir, de s’exprimer, de penser.
Éviter les excès ?
Le libéralisme est critiqué car il aboutirait à la domination des plus forts. Il faudrait donc un État, pour protéger les faibles, éviter les excès. Beaucoup de libéraux pensent ainsi. Sauf les libertariens (ou anarcho-capitalistes), qui refusent le principe d’un organisme qui est, par essence, un organisme de violence légitimée, car l’État dispose du droit d’user de la force.
Cependant, se pose la question du pouvoir de l’État. L’État a le pouvoir d’imposer ses décisions par la force, puisque vous êtes puni, ne serait-ce que d’une amende, si vous ne respectez pas ses décisions. Il peut aboutir aux pires exactions. Ce qu’on appelle aujourd’hui l’illibéralisme. Défendre le libéralisme c’est combattre les excès de l’État. Combattre le libéralisme c’est défendre la possibilité d’excès.
On peut commencer par les exemples les plus caricaturaux, mais malheureusement réels, d’excès d’étatisme : communisme, fascisme, nazisme, et tous les totalitarismes. Le totalitarisme se développe à partir du moment où l’on considère qu’il faut que tous les individus pensent et agissent de la même façon, et que l’on peut user de coercition, qui est de la violence, pour cela.
Est-ce trop caricatural ? N’est-il pas nécessaire, pour des motifs d’intérêt général, de contraindre les individus, sans aller jusqu’au totalitarisme ?
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