La société libérale est la seule en harmonie…
Dans un monde libre, c'est en négociant les désaccords que se fonde l'harmonie.
« Au "je me révolte, donc nous sommes", la révolte aux prises avec l'histoire ajoute qu’au lieu de tuer et mourir pour produire l’être que nous ne sommes pas, nous avons à vivre et faire vivre pour créer ce que nous sommes. » – Albert Camus
Vivre ensemble est le défi de toute société se disant civilisée. Vivre ensemble en prospérité, paix et justice, s’entend. Cela suppose de savoir affronter et surtout régler les divergences, de vues, de choix, entre les vivants. La démocratie, pourtant réputée régime idéal ou tout comme, se caractérise par une décision unique qui s’impose à tous. Fût-elle issue d’un vote et d’une majorité, ce trait demeure le même que d’autres formes de tyrannie. Il nous y est ainsi forcé d’y vivre dans une fausse harmonie où les désaccords sont gommés. La société libre va à l’inverse : les désaccords y fondent son harmonie.
L’harmonie de la société libre fut décrite il y a plus de 170 ans par Frédéric Bastiat, qui qualifie ainsi l’équilibre spontané qui se fait et se change à tout moment avec chaque transaction libre négociée.
Plus largement, la société libre étant faite de contrats d’individu à individu, fruit et expression de l’harmonie économique de Bastiat, elle se structure et s’organise en un vivre ensemble où les accords font son épine dorsale même. La Liberté vient de la coopération.
« Si on veut vivre en paix avec les autres et éviter tout affrontement physique, ou si on souhaite résoudre pacifiquement de tels affrontements quand ils se produisent, alors on ne peut qu’être un anarchiste ou un partisan d’une société de loi privée. » – H-H. Hoppe
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