La Liberté trouve ce que les bureaucrates n’imaginent
Le bureaucrate tient sa fonction de quelque loi, de quelque législation pondue par les députés, pires bureaucrates.
« Une fois qu’on pose en principe que la Propriété tient son existence de la Loi (c.-à-d. du Droit naturel), il y a autant de modes possibles d’organisation du travail qu’il y a de lois possibles dans la tête des rêveurs. » – Frédéric Bastiat
Comme son nom l’indique, le bureaucrate est homme de bureau. Le terme s’oppose à celui qui est homme, ou femme bien sûr, dont le besoin ne vient pas du bureau, mais de la vie socio-économique normale, celle des échanges et des contrats libres et spontanés. Le bureaucrate, qu’il soit dans le public ou dans le privé d’ailleurs, ne tient pas sa fonction de l’activité ordinaire. Car si tel était le cas, on lui accorderait de l’appeler par son métier : cordonnier, fraiseur ou encore boulanger. Le bureaucrate tient sa fonction de quelque loi, de quelque législation pondue par les députés, pires bureaucrates. Ainsi, il est par nature enfermé dans la bulle de sa maigre légitimité, il est condamné à l’immobile. Imaginer ne peut être son registre, à moins d’imaginer comment mieux justifier de faire obstacle à la vie.
Si le bureaucrate le plus évident est le fonctionnaire, ce serait une erreur de croire que le privé, hélas, est à l’abri des inutiles. Depuis longtemps, la loi pénètre dans les entreprises pour leur exiger des tâches dont le seul but est de mieux les mettre sous l’emprise des bureaucrates du public, et des élus servant à les légitimer. Aucune entreprise n’a besoin d’expert du droit du travail, ou du droit fiscal. Elle a plus besoin d’experts en affaires, en hommes, en savoir-faire.
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