La Liberté est équilibre et déséquilibre…
La Liberté est la pulsation du marché, le marché est sa respiration.
« L’actionnaire n’est donc pas au-dessus du droit, il ne peut imposer son arbitraire comme seule règle. Bien au contraire, il s’inscrit dans un équilibre garantissant le respect des droits de chacun. » – Thierry Afschrift
La Liberté va de pair avec le libre consentement, donc avec l’accord et sa négociation, donc avec le négoce et le marché, libre lui aussi. Le marché, innovant, induit nouveaux usages et pratiques. Bientôt, ces usages se diffusent, s’uniformisent, un peu partout. L’équilibre semble s’installer, le droit mûrit. Puis innovant encore, il pousse à la rupture et au déséquilibre de la nouveauté. La Liberté respire, le droit se démultiplie, les échanges prospèrent. Et le cycle reprend.
La Liberté est la pulsation du marché, le marché est sa respiration. Rothbard, et d’autres avec lui, nous dit que la Liberté, c’est faire ce qu’on désire avec ce qu’on a. Avoir est un équilibre, faire le remet en cause. Avoir, c’est la propriété et le droit naturel. Le désir mène à l’échange, il déséquilibre et transforme. Le droit, par les contrats négociés, se fait et se défait, sans que l’état vienne tout y rompre.
Chaque fois qu’un entrepreneur innove, la Liberté fait une rupture. Il a su voir un potentiel de profit, il crée une nouvelle concurrence, les acquis et les équilibres sont aussitôt bousculés. Cet air frais crée ses usages neufs : l’entrepreneur fait mais surtout défait les modes.
Continuez votre lecture avec un essai gratuit de 7 jours
Abonnez-vous à Lettres de Libéralie pour continuer à lire ce post et obtenir 7 jours d'accès gratuit aux archives complètes des posts.