La Liberté est dans le droit de veto…
La démocratie pour liberté ? Non. Cela sera sans moi. Je ne me laisserai pas dominer.
« Je suis contre le droit de vote, de façon générale. Je ne comprends pas qu’on laisse voter les gens, parce qu’ils se trompent tout le temps. » – Pierre Desproges
On nous vend la démocratie comme le moins mauvais de tous les systèmes de gouvernement sous le prétexte qu’il nous offre la voix, le droit de vote, le droit de nous faire entendre. Barbara Stiegler la voit, simple exemple, caractérisée par la possibilité populaire de la contestation, ce qui serait la soupape ultime assurant la Liberté. Or la Liberté est tout autre. Elle ne se limite pas à la contestation, elle va jusqu’au refus, au « non », et au respect de ce refus par autrui. Non, je ne suis pas d’accord, et même si je suis seul, je mets mon veto, que vous devez respecter pour que je respecte aussi le vôtre.
Le vote de la démocratie est en fait le contraire même du symbole de la Liberté puisque la voix exprime ce qu’on souhaite imposer aux autres. On voit la voix sacralisée, en oubliant le glaive qu’elle forge. À cet égard, le veto est bien un miroir, il impose la volonté inverse.
Vote et veto sont donc les bons symboles pour toucher du doigt la contradiction liberticide démocratique. Mais le veto ne peut cerner la Liberté véritable : s’imposant, il n’est que la faille démocratique.
« Lorsque nous demandons où est la liberté, on nous montre dans nos mains nos bulletins de vote. » – Bertrand de Jouvenel
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