La fraude fiscale, cela n’existe pas.
Ce n’est qu’une notion factice dont le but est d’inverser la culpabilité et la honte.
La fraude fiscale nous est régulièrement présentée comme le pire exemple de comportement abject et immoral, celui qui exprime le pire égoïsme et l’inverse absolu de toute solidarité. Elle va de pair avec les paradis fiscaux, qui selon la rengaine, sont l’enfer incarné. En fait, somme arbitraire prise de force, l’impôt est une extorsion de fonds, il est en tous points assimilable à un vol sous contraintes. Les gens fraudent justement parce qu’ils ne consentent pas à payer ce prix arbitraire fixé par l’état en retour de services discutables.
Si l’état se comportait avec civilité et courtoisie, il laisserait ses clients négocier ses prix et aucune « fraude » n’existerait. La fraude n’est ainsi que le geste de défense légitime de « contribuables » visant à fuir et à se protéger du seul réel voleur de l’histoire, à savoir l’état.
Ainsi, la fraude fiscale n’existe pas. Ce n’est qu’une notion factice dont le but est d’inverser, chez les esprits endormis ou plus faibles, la culpabilité et la honte, passées par magie du fisc au contribuable.
« Qui voudrait d’une nation de citoyens respectueux des lois ? Mais si vous promulguez des lois qui ne peuvent être ni respectées ni appliquées ni objectivement interprétées, vous fabriquez une nation de fraudeurs... pour en récolter les fruits. » – Ayn Rand
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