La démocratie, c’est le nivellement par le bas
Le choix est entre monter vers plus de Liberté ou descendre vers plus de démocratie.
« Tout le rêve de la démocratie est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois. Le rêve est en partie accompli. Il lit les mêmes journaux et a les mêmes passions. » – Gustave Flaubert
On nous vend souvent l’arrivée de la démocratie comme l’arrivée de la Liberté, où jusqu’alors sévissait quelque dictature. Le progrès. Or, partout où la démocratie racine, l’égalitarisme pousse. Parce que la majorité décide, qui est statistiquement de niveau moindre. À l’inverse en Liberté, la majorité n’écrase pas. Elle suit l’élite, qui a pu librement opter pour une, voire une foule, d’échelles à gravir.
On objectera que pourtant, ce sont les démocraties qui virent leurs niveaux de vie grimper haut. Cela est vrai, quoique nombre restent connues pour leur éternelle misère. Pas si simple, donc. D’ailleurs, si aux États-Unis le niveau de vie s’envola tel une exponentielle, il est une autre exponentielle qui s’y emballe : le poids de l’étatisme. Et avec lui, l’érosion accrue des espaces gagnés par les entreprises.
En fait, ce n’est pas la démocratie qui apporta la prospérité, mais la Liberté d’entreprendre qu’elle fit jaillir à ses débuts. Par malheur, sa règle de la majorité a peu à peu gangréné cette vitalité, de textes de loi et réglementations, encore et encore. Quand l’entreprise va plus loin et plus vite, bientôt la législation s’en vient qui la rattrape.
« La liberté tend à rapprocher tous les hommes d’un niveau mobile qui s’élève toujours. » – Frédéric Bastiat
Continuez votre lecture avec un essai gratuit de 7 jours
Abonnez-vous à Lettres de Libéralie pour continuer à lire ce post et obtenir 7 jours d'accès gratuit aux archives complètes des posts.