La constitution de la Liberté…
La constitution est un cache-sexe, un fard de dignité grimant l’état d'un pot de miel.
« L’introduction d’une constitution, en réalité, formalisa et codifia [le] pouvoir [du roi] de taxer et légiférer. La constitution ne fut pas une chose qui protégeait le peuple du roi, mais qui protégeait le roi du peuple. » – Hans-Hermann Hoppe
Beaucoup s’interrogent sur le rôle et la structure d’une constitution à la base de la société libre. Fruit de la réflexion démocratique, ces questions prolongent le principe de la séparation des pouvoirs sur une société dont il s’agit précisément qu’elle en soit libérée. Ceux qui les posent ne semblent pas voir que la seule constitution de la Liberté est dans le consentement explicite mutuel à collaborer et à vivre ensemble. La constitution de la Liberté, c’est l’accord mutuel.
Rechercher une constitution suppose rechercher un gouvernement et donc un état. Fort de la légitimité affichée venue de ce texte, il ne tarde pas à exiger la soumission des hommes devenus citoyens.
On dira cette soumission relative, puisqu’équilibrée par une même soumission de l’état à la fameuse constitution. Mais alors, Juvénal vient poser sa question célèbre : Quis custodiet ipsos custodes ? Qui gardera ces gardiens ? Qui gardera l’état de violer ce texte, qui ne lui soit soumis ? Le Conseil constitutionnel n’a pas cette qualité.
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