Il n’y a pas besoin d’économistes, en Libéralie.
La vie libre se développe partout, chacun vaque, sans économiste.
Un économiste digne de ce nom décrit l’action humaine, laquelle suppose, constate même, le libre choix et donc la liberté de tous. Il décrit aussi l’échange libre entre ses acteurs, toujours un échange de propriété privée. Et dès lors, il décrit la fiscalité comme du vol. Or une société libre, c’est une société libre de fiscalité, reposant sur l’action libre de chacun et sur la propriété privée individuelle. Le propos pédagogique de l’économiste y est donc sans aucun objet.
Mais alors, pourquoi des « économistes », tant et partout ? Il faut bien qu’ils aient un rôle, un intérêt. Oui, ils en ont un. Ils servent à donner de fausses explications de la vie et de la réalité sociale pour aider les thèses des politiciens à mieux être acceptées par chacun.
La réalité de l’économie est très simple : nous commerçons, et par simple échange nous nous rendons service et nous enrichissons, l’un comme l’autre. Si les choses sont si simples, le politicien n’a plus grande place légitime dans notre vie. Il faut donc rendre les choses économiques plus mystérieuses et plus complexes. Il faut surtout que l’impôt ne soit plus de l’argent volé, mais une solution.
« L’économique » n’est pas un domaine particulier de l’action humaine, mais un de ses aspects universels. La liberté d’expression, la liberté personnelle ne se conçoivent pas là où les Droits de contrôler les moyens de l’action ont été confisqués » – François Guillaumat
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