Gouvernement et bureaucratie, ex-croissances
La croissance qu'ils nous promettent est en réalité d'abord la leur, à nos dépens.
La croissance. On appelle souvent à la croissance, on demande la croissance. Et même de plus en plus, on appelle de la même façon à plus de « décroissance ». La croissance serait ce que le pouvoir en place doit nous apporter, pour notre bonheur et notre prospérité. La décroissance serait alors de nature à assurer un équilibre perdu.
Mais en même temps, cette croissance, économique, miraculeuse mais très incertaine et très capricieuse, s’accompagne d’une autre croissance, bien réelle celle-là : celle de la bureaucratie, de la froide machine administrative, qui n’est qu’une ex-croissance de nos vies.
« Dans tous les pays avec une bureaucratie bien en place, les gens disent : Les gouvernements vont et viennent, mais l’administration demeure. » – Ludwig von Mises
De quelle croissance parle-t-on, en fait ? La croissance économique sera sans doute la réponse. Qui a donc déjà vu une économie, et qui l’a déjà vue croître, enfler, grossir ? La production, la richesse, voilà ce qui est en croissance, dira-t-on. Soit. Plus d’échanges font plus de richesse, pour tous et toujours, quand ils sont libres. Mais cela se passe spontanément, sans aucun besoin de l’état pour cela.
Pourtant, ils prétendent être capables de nous l’apporter, la chère croissance. Surtout, il nous faudrait cette croissance que eux nous apportent, pas celle qui résulte naturellement de nos libres actions.
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