Faut-il entreprendre en France, Monsieur Lauret ?
Six questions dont je doute qu’il ait l’habitude, ou du moins qu’il ait vues venir.
Politichien en marche
À l’invitation de l’Alliance, je suis invité le 12 avril au soir à débattre, ou du moins à rencontrer, Thomas Lauret, un membre LaRM du conseil de Paris, sur le thème de la création d’entreprise en notre beau pays de France (Sujet prévu : "Faut-il entreprendre en France ?").
Selon sa présence sur le Net, il tient un blog faisant état de ses interventions publiques, Monsieur Lauret est un ancien PS de la mouvance Rocard, Sciences Po et pur produit de la fonction publique comme ancien Directeur d’Hôpital. Selon ses récentes interventions, il semble attaché à un strict contrôle des loyers parisiens, semble surfer sur la vague verte et sur les sujets en lien avec la santé.
Je ne sais encore comment le débat sera organisé, si nous répondrons chacun à des questions mais sans nous interpeller mutuellement, ou si au contraire nous serons dans la confrontation directe. Pour ma part, c’est ce que je souhaite, car laissé à lui-même, ce rompu de la politique trouvera toujours le moyen de rebondir à toute question, quitte à ne pas y répondre sinon à côté.
Thomas Lauret (à la gauche d'Anne Hidalgo), pur produit du PS.
Ses arguments probables
Dans cette dernière hypothèse, j’anticipe ici un tel échange en deux temps. Dans un premier temps, j’essaie de me mettre dans sa tête, chose ô combien difficile, pour imaginer les arguments ou attaques qu’un tel personnage pourra probablement avancer face à moi. C’est un professionnel rodé, il vérifiera sans doute à qui il a affaire, trouvera que je suis un libertarien affiché, mais il est peu probable que cela lui parle réellement et avec justesse. Sans le sous-estimer, il me semble probable qu’il me prendra soit pour un obscur type de droite, soit pour un doux hurluberlu, et dans les deux cas son arsenal argumentaire devrait être peu élaboré et peu différent de son habitude.
Il est alors vraisemblable que pour justifier la thèse du « bien sûr qu’il faut créer des entreprises en France », car je ne vois pas un politicien de centre mou, fût-il un centre mou de gauche, venir à une soirée organisée par un club de droite y tenir un discours anti-entreprise, ce rocardien mettra en avant ce qu’il peut, que j’imagine s’organiser autour de cinq familles d’arguments :
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