Et GIEC est Mat !
Donner des pistes, des indices de la manipulation et malhonnêteté intellectuelle qui caractérise ce domaine...
Ex-écologiste
Une jeune connaissance ex-écologiste m’interpellait il y a peu sur son besoin de mieux comprendre, ou de disposer de plus d’arguments quant à la contestation du "changement" (ex-réchauffement) climatique dont une large part des libertariens font preuve, souvent "climato-sceptiques" qu'ils sont, et c'est pour tenter de lui répondre que j’entreprends cet article.
Mais tout d'abord, je tiens à la féliciter, Clémentine (elle ne s'appelle pas Clémentine, mais c'est pour mieux traiter de "hautains" les trop nombreux écologistes qui ne vont pas aimer ce texte). Car Clémentine est une jeune ex-étudiante qui se lança dans des études en écologie, y subit force brainwashing de la part d'enseignants oubliant d'enseigner pour plutôt endoctriner, mais qui sut néanmoins garder assez de bon sens et de regard critique pour ne pas sombrer. Et aujourd'hui, elle fait partie de ces nombreux jeunes qui fort heureusement se rendent compte de la supercherie ambiante et de l'environnement illusionniste et qui aspirent à leur Liberté pour guider leur vie en ce monde. Bravo donc, Clémentine.
Mais revenons à notre sujet. La demande de Clémentine était concrètement la suivante :
"Au sujet du climato-scepticisme, il y a de nombreuses questions et en fait je pense que pour y répondre, il faut vraiment s'appuyer sur les courbes affichées par le GIEC, car tout se joue dessus."
Ce n'est pas mon métier, je ne vais donc pas me poser en expert dans ma réponse, il y a bien d'autres sources et référence que je donnerai pour celles que je connais. Mais je vais néanmoins donner des pistes, des indices de la manipulation et malhonnêteté intellectuelle qui caractérise ce domaine, et dont hélas le caractère faussement scientifique et plutôt scientiste marque de nombreux domaines du savoir et de la (non-) recherche actuelle.
Premières courbes
Dans son "Climate Change 2014 Synthesis Report", à la page 3 et dès l'introduction, le GIEC met en avant les quatre courbes suivantes (a, b, c et d, avec la légende donnée en note, issue de la même page du rapport [1]) comme base à toute son argumentation.
La première courbe, labellisée "(a)", présente, avec plusieurs sources de données, ce qui explique les couleurs, les "anomalies" de température "globalisée" de la surface des océans et des sols en comparaison de la période récente, prises entre 1986 et 2005.
Essayons de traduire. Si on prend comme référence la température moyenne des océans et des sols sur ces 30 ans, on peut alors faire figurer la différence avec cette valeur des températures des années antérieures, ce que cette courbe présente. L'idée sous-jacente étant que si la courbe montre des températures plus basses, c'est qu'elles ont monté, et que si la température a monté, ça peut être par réaction à celle de l'atmosphère qui transmet sa chaleur en surface, elle-même signe de chaleur atmosphérique.
Nous verrons plus bas combien cette logique et cette courbe est biaisée, mais pour le moment, considérons la courbe suivante.
La courbe (a) dit donner l'évolution de la température en surface et la courbe (b) dit donner l'évolution du niveau global de la surface des océans.
La courbe "(b)" suit un peu le même genre de logique, mais pour le niveau moyen des océans, toujours par rapport à la période 1986 à 2005. Là encore, les différentes couleurs s'expliquent par des données venant de sources différentes.
Cette fois, l'idée qui est derrière consiste à avancer que si le niveau des eaux monte, c'est parce que des glaces ont fondu dont l'eau vient accroître la masse océanique, et ces glaces ne peuvent fondre que si la température ambiante a elle-même augmenté. Nous verrons cela.
On voit clairement que sur (a) comme sur (b) les courbes montent, et donc que les températures doivent avoir monté aussi. La thèse qui est derrière est bien sûr celle du réchauffement climatique, dû à l'effet de serre, objet des deux prochaines courbes.
Effet de serre
La courbe "(c)" est probablement, dans l'esprit sinon dans cette présentation particulière, celle qui est la plus connue, qui a fait le plus parler d'elle. Elle fait figurer l'évolution depuis quelques 170 ans de trois gaz à "effet de serre" (le fameux CO2 sur la courbe verte, le méthane en orange et le protoxyde d'azote en marron). Sur la partie droite, où les points de couleur se raréfient puis laissent place à de simples traits, on a affaire à des extrapolations et non plus à des mesures.
Les mesures y sont en "ppm" (parties par million) ou en "ppb" (parts per billion, donc parties par milliard). Une mesure à 1 ppm (resp. 1 ppb) signifie que parmi 1 million (resp. 1 milliard) de molécules gazeuses prises en principe au hasard dans l'atmosphère, il y a en moyenne 1 molécule du gaz considéré.
Pour revenir à ces expressions plus classiques, avec 300 ppm, on peut dire que le gaz est présent à hauteur de 0,03% et avec 300 ppb on tombe à 1000 fois moins. On comprends qu'on parle de valeurs, de densités très très faibles dans l'absolu.
La courbe (c) dit donner l'évolution des concentrations de gaz à effet de serre, et la courbe (d) celle des émissions de CO2.
La courbe "(d)" représente, toujours sur la même période, l'évolution de la masse, exprimée en GtCO2 (giga-tonne, ou milliard de tonne, d'équivalent CO2, gaz abstrait qui aurait le même effet de serre que le CO2), de gaz supposé émis dans l'atmosphère par l'activité humaine, en différenciant les activité agricoles (au sens large), en brun, de l'industriel, en gris.
Toutes ces courbes, et bien d'autres encore, sont largement critiquables, et en effet critiquées par une vaste population, à la fois sur leur construction, sur leur interprétation et leur logique, ainsi que sur le modèle de l'atmosphère et du climat qu'elles supposent.
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