Discriminations gentilles empêchant les méchantes
Mais légiférer n’est autre que discriminer, non ? Oui, mais c’est discriminer bien !
« Les familles noires (qui ont survécu à l’esclavage, la discrimination, la pauvreté, les guerres et les dépressions) ont commencé à se désintégrer quand le gouvernement fédéral a créé des programmes bien financés pour les « aider. » – Thomas Sowell
Depuis quelque temps, il est politiquement correct de lutter contre les « discriminations ». Le mot sonne bien, il a belle apparence, on sent un concept aussi complexe que l’est sa prononciation. Ainsi, il y aurait des « catégories sociales » qui seraient discriminées. On ne sait trop par qui, mais cela ne serait pas acceptable du tout, voyons. Alors, l’état s’en empare, qui fait cent parts entre les « catégories » là où il n’y a que des personnes, puis légifère au lieu de laisser faire. Au final, des hommes sont discriminés pour trop aimer les femmes, mais tout va bien : ce sont de gentilles discriminations « positives ».
Revenons aux bases. Dans un pays libre, chacun a la Liberté de ses choix, tant qu’autrui n’est agressé. Choisir, cela peut être choisir la femme de sa vie, choisir le traiteur du banquet, ou choisir ses amis. Choisir celle qui accompagnera ma vie, c’est discriminer toutes les autres. Est-ce là un crime, ou n’est-ce pas plutôt un acte d’amour ?
Dans la foule de nos choix continus, certaines se retrouvent seules ou délaissées ou que sais-je. Alors elles demandent à légiférer, pour que cette discrimination soit reconnue, la méchante. Mais légiférer n’est autre que discriminer, non ? Oui, mais c’est discriminer bien ! L’état aurait le pouvoir magique de distinguer le bien du mâle. Par sa faux coercitive, la frustration deviendrait une force de séduction.
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