Dichotomie
La saga STAR WARS, maintes fois revisitée, n’est pas sans rapport avec les guerres bien terrestres que se mènent les Hommes.
Or le personnage emblématique de la guerre des étoiles n’est autre que Dark Vador.
La dichotomie du bien et du mal enveloppe le personnage, d’un point de vue moral donc, plutôt que d’un point de vue politique. Dark Vador n’est pas un politicien, mais l’ombre d’une justice vengeresse non réparatrice.
Dark Vador incarne d’abord le bien et la volonté du bien, sous les traits de l’enfant prodige Anakin Skywalker. Très jeune, il est arraché à sa mère pour être formé comme Jedi, en raison de son taux élevé de Midi-chloriens dans le sang. Ces formes de vie microscopiques qui permettent aux Chevaliers Jedi de détecter un individu présentant un lien avec la Force. Les Jedis sont ainsi présentés comme des régulateurs du bien contre le mal, mais aussi des politiciens soumis à ces forces du mal. La crédulité.
Le mal est pour Anakin Skywalker, l’esclavage. Sa mère est esclave, Anakin est semble-t-il né esclave et les Jedis sont le seul espoir des esclaves. Il rêve de devenir Jedi pour pouvoir revenir sauver sa mère. L’innocence.
Sa mère symbolise l’immaculée conception, dont on apprendra plus tard dans la bande dessinée Dark Vador : Le Seigneur Noir des Sith - Tome 4, qu’elle a servi de réceptacle à Darth Sidious (Palpatine, alias Dark Sidious) pour créer le plus puissant des seigneurs Sith de toute l’humanité. La servitude.
Finalement, l’esclavage dont il est question ici, n’est rien d’autre qu’une succession de pulsations de combats à la vie, à la mort, auxquelles Dark Vador est contraint. L’incapacité.
Il ne parvient pas à s’en libérer, malgré tous ses efforts. Il est et reste le fils du mal tant redouté, mais qui présenté comme le pauvre esclave victime d’une force qui l’a créé, figure l’espoir d’une échappée du bien. L’utopie.
La saga tient en haleine les spectateurs, car elle ne raconte rien d’autre que des gesticulations aux prétentions politiciennes savantes, mettant en attente sans cesse repoussée, un juste rétablissement du bien. La peur.
Et Ensuite ?
Pourquoi je vous parle de Dark Vador ?
Comme dans la vraie vie, peu voient vraiment leur intérêt à mettre un terme définitif à ces successions de combats à la vie, à la mort. La plupart préfère attendre et quand l’attente est trop longue, insoutenable, certains se mettent à prédire qu’ils vont changer le cours de la nature par la force, prisonniers aveuglés par cette force, comme Dark Vador.
Seulement voilà, si toutefois la saga devait être achevée, le bien rétabli, que se passerait-il ensuite ?
J’observe dernièrement, entre autres, l’arrivée de Javier Milei au pouvoir en Argentine. Ce personnage peut rappeler Dark Vador sous bien des aspects.
Sans me lancer dans de l’étiquetage des différents courants politiques à la manière intello-merdiatique (tous bien entendu extrémistes néo-ultra machin chose😉), pour certains, c’est un dieu vivant, qui va mener la bonne politique. Pour d’autres, c’est le diable en personne, qui va mener la pire politique. Bref, il est tombé du ciel et les idolâtres en herbe de politique à la p’tite semaine frétillent !
«Les étiquettes politiques - royaliste, communiste, populiste, fasciste, socialiste - ne sont pas pertinentes. Le genre humain se divise politiquement entre ceux qui veulent contrôler la vie des autres, et ceux qui n'éprouvent pas ce besoin.» Robert Heinlein
Une Question de Choix
En réalité, c’est un Homme et si les Hommes se distinguent entre eux, il n’en reste pas moins qu’ils ont tous pour caractéristique commune, qu’ils peuvent faire le bien ou le mal. C’est une question de choix.
De toute évidence, le bien est tellement vaste qu’une vie d’Homme ne suffit pas à en dresser un inventaire exhaustif. Noyé dans cette immensité de choix qu’offre le bien, l’Homme chéri oubli le bien dans lequel il évolue et se fascine pour le mal qui exulte lamentablement.
Tout compte fait, tandis que ce vil mal répétitif, tant il est maigre et misérable, peut parfaitement se contenir en lui appliquant quelques règles élémentaires, incontournables, infailliblement justes :
Tu ne tueras point.
Tu ne voleras point.
Tu ne feras pas de faux témoignages.
Tu ne convoiteras pas le bien de ton prochain.
Rappelons ici et encore, que ces simples bases ne sont rien d’autre qu’un principe de non-agression de nature à préserver la vie, la souveraineté (la propriété) et la Liberté d’agir à sa guise sans marcher sur les autres, ni sans se laisser marcher dessus.
Fosse Politicienne
Même si Javier Milei, connaisseur de la philosophie dite Libertarienne dont il se réclame volontiers à corps et à cris, il n’en reste pas moins qu’il vient de tomber tel un apprenti Jedi, dans une fosse politicienne. Le savoir connaisseur et l’entendre clamer si haut la Liberté est bien sûr encourageant.
Mais il ne change pas la consistance du bien, constamment présent, où lui seul sait pour quelle raison il se déguise en lion parmi des hyènes et leurs parasites. Cet épisode de la bestiale saga EARTH WARS ne fait que commencer.
Je me garderai bien d’en prédire l’avenir, puisqu’il est constant de voir tous les bas instincts politiciens aboutir au maintien d’un obscur balancier vrillé, duquel partent les Jedis comme les seigneurs des ombres, soit de jour, soit de nuit, sans jamais y voir plus clair dans ce qu’il y a de plus beau à vivre : La juste Liberté de profiter de la nature du bien qui est partout, à jamais.
Tronçonneuses
Mais si la nature du bien est partout à jamais, il n’en reste pas moins que le mal gémissant, vexé de n’être pas le grandiose créateur de toute beauté, le guette.
Il a tant jonché de lianes venimeuses et épineuses le chemin du cœur et de l’esprit des Hommes, pour les emprisonner, qu’il ne faudrait pas s’inquiéter d’entendre le bruit de tronçonneuses saisies par des entrepreneurs, pour le débroussailler.
Si vous laissiez faire ce débroussaillage, sans prendre ombrage, que se passerait-il ensuite ?
Simplement, je pense que vous y verriez plus clair et c’est bon pour le moral, seul capable d’arrêter la guerre et abolir l’esclavage !
Artid