Dans un état démocratique, il n’y a pas de propriété…
Protecteur affiché de la propriété privée, ses lois et sa fiscalité font pourtant de l’état son parfait violeur.
« [En démocratie], toute personne et sa propriété personnelle est mise à la portée de toutes les autres, et ouverte à leur pillage. » – Hans-Hermann Hoppe
Bien des théories conçoivent le droit de propriété comme issu de, voire comme garanti par l’état, spécialement l’état démocratique. Sans cette garantie, aucun droit ne serait possible, ce qui place ce même état toujours au-dessus de toute forme de propriété privée. De plus, par le vote et les élus qu’il produit, des lois se font et des décisions sont prises. Chaque fois, c’est du pseudo droit nouveau qui se crée et vient s’imposer à la population, dont les propriétaires.
Le premier indice qui devrait alerter le libéral envers la démocratie tient à cette réalité où tous les pays communistes sont démocrates.
Car protecteur affiché de la propriété, l’état est le parfait violeur de propriété privée. Si son rôle se limitait à assurer l’exécution du droit formé par les contrats, tout irait bien. Mais le législatif change tout. Il donne à ce protecteur le droit d’imposer un droit qu’il a restreint.
La démocratie est un système collectiviste, qui justifie la mainmise de l’État sur des pans entiers de la vie des individus par le fait que les décisions qui sont prises découlent de la volonté d’une majorité. Mais qu’il s’agisse d’une majorité, d’une minorité ou d’un seul individu, ces décisions restent imposées par l’État et briment la liberté individuelle. – Martin Masse
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