Cessons d’appeler les terroristes ainsi…
Terroristes ou pas, leurs victimes furent d’abord celles de la défaillance de l’état.
«Quand les hommes abandonnent la raison, ils s’aperçoivent non seulement que leurs émotions ne peuvent pas les guider, mais qu’ils ne savent plus éprouver qu’une seule émotion : la terreur.» – Ayn Rand
À l’occasion du Bataclan, Macron osa annoncer aux Français qu’ils devaient s’habituer à vivre avec le terrorisme. Par ces mots, il fait passer plusieurs pilules. Il nous faut nous habituer aux meurtres en série. À leur incapacité à les éviter et prévenir, à nous en protéger. Et à subir les conséquences répressives qu’ils mettront en place en réponse, comme ils ont fait depuis devant le terrorisme du covid. Parler de terrorisme, en reconnaître le concept, fait le jeu des rares ayant intérêt à nous maintenir sous sa terreur, c’est-à-dire ceux qui devraient, au contraire, qui sont censés en principe, nous apporter la sécurité : j’ai nommé l’état, avec ses sbires journalistes, bien sûr.
Dans une société où police et justice font leur travail, un meurtrier, quel qu’il soit et quelle que fut sa motivation à tuer, est jugé pour convenir de la dette qu’il devra à ses victimes, ou à leurs familles. Ce jugement serait factuel et froid, mais sévère, pour dissuasion. Il ne s’y fait guère de bruit selon l’acte, car ça ne change pas les faits.
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