Avoir cent principes…
Cent faux principes, ce sont cent raisons de forcer ses vues à la foule de ses opposants.
« Au point de vue politique, il n’y a qu’un seul principe, la souveraineté de l’homme sur lui-même. Cette souveraineté de moi sur moi s’appelle Liberté. » – Victor Hugo
Cette image réagit à une percée médiatique de la part d’un pseudo écologiste, qui aurait pu sortir de « vacances » à la Jacques Tati. Cet individu crut astucieux de marquer l’importance qu’il accorde à sa chère Nature en publiant quelque manifeste bâti en cent principes. Ce grand nombre affirmerait sa clairvoyance, sa subtilité, son aura. Ce grand nombre ferait de l’enjeu un défi, sans son aide précieuse. Or les choses sont beaucoup plus simples, elles ont cent simplicités. L’écologie est chose humaine, et l’humanité repose sur un principe. Surtout, cent faux principes, ce sont cent raisons de forcer ses vues à la foule de ses opposants, preuve de l’absence de principe civilisé.
D’abord, pourquoi cent principes ? Pourquoi pas cent un, ou mille et un, et en lécher rasade ? Si le but était de faire important par le nombre, à défaut d’être exquis du fond, il eut fallu plus d’ambition, aller peut-être jusqu’à faire de chaque humain en vie un principe.
Il y a de plus principes et principe. Un principe moral s’applique par chacun à soi-même, s’il a volonté et capacité, librement. Les cents revendiqués par cet escrologiste sont autant de mobiles d’imposer sa volonté à notre Liberté par la violence législative, sans moralité.
« Comment un gouvernement libre pourrait−il naître, lorsqu’il a corrompu dans les cœurs le principe de toute liberté ? » – François-René de Chateaubriand
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