Aucun travail ne mérite salaire…
Mettre un produit à disposition, c’est rendre au client ce service, et c’est ce service qu’il achète.
« La valeur n’apparaît qu’à partir du moment où une conscience humaine a reconnu qu’un objet pouvait servir son projet particulier. La valeur est une création de l’esprit humain. Elle procède d’un acte de la pensée, et tout être humain quelle que soit la date de son arrivée, peut et doit créer ainsi la valeur. » – François Guillaumat
On entend souvent cette phrase, posant que tout travail mériterait salaire. Elle est pourtant triplement fausse, ou plutôt elle véhicule trois termes impropres, reflets de la vision marxiste de l’économie régnant encore parmi nous. Il s’agit alors de remettre les concepts en tête pour vite réaliser que fuir le travail fait avancer l’économie.
Passons sur le « salaire », réducteur des acteurs économiques aux seuls employés, restons sur le « mérite ». En quoi un travail inutile pourrait-il mériter une récompense quelconque ? Pour mériter, il ne faut pas juste du mérite, le courage et la force d’avoir travaillé, il faut aussi et surtout qu’il apporte quelque chose à ceux dont on attend qu’ils versent le fameux « salaire ». Sinon, tout et n’importe quoi deviendrait vite prétexte à exiger un salaire sans juste retour.
Voilà donc que le travail doit être utile pour être méritoire. Creuser un trou pour le reboucher aussitôt a beau être du travail, personne de sain, pourtant, n’acceptera de payer pour cela : ça ne sert à rien.
Continuez votre lecture avec un essai gratuit de 7 jours
Abonnez-vous à Lettres de Libéralie pour continuer à lire ce post et obtenir 7 jours d'accès gratuit aux archives complètes des posts.