Pour les animaux, des droits ?
C’est noble chose que de s’inquiéter de la survie des espèces, évidemment. Loin de moi l’idée de le nier. Cependant...
Mon animal a droit...
Avec la vague des végans et autres multiples variétés d’écolos fleurissant, comme le capitalisme qu’ils détestent les a bien nourris et qu’ils n’ont sans doute pas d’autres angoisses à extérioriser, bien des gens pleins de bonnes intentions (vous savez, celles qui pavent l’enfer) viennent de plus en plus nous chatouiller avec la revendication de soi-disant « droits pour les animaux ».
Mazette, Mirza, Minette, nous voilà bien.
Si je sais à peu près lire le Vert dans le texte, il s’agirait de reconnaître à nos chères bêtes à poils et à plumes, mais aussi celles qui rampent, nagent et plein d’autres trucs marrants encore, des « droits », ces trucs de papier que souvent nous nous jetons à la figure nous-mêmes. Il paraît que cela permettrait de régler plein de problèmes et de dangers que le monde animal subit de la faute de nous autres, horribles hommes que nous sommes, loups pour nous-mêmes.
Cachez ces droits que vous ne sauriez avoir.
Droits de gauche
Essayons tout d’abord d’expliquer à ces animaux bipèdes à parole que leur idée de droit est un peu gauche face à la réalité de nos chères bestioles et que selon toutes chances, il y a comme un malentendu sur les solutions proposées.
Imaginer que l’animal puisse avoir des droits face à nous, ce n’est rien de moins qu’imaginer qu’un jour, selon son humeur, les circonstances, la lune ou les hormones, votre chat-chat ou votre chien-chien pourrait sonner demain à la porte de la police ou du juge pour porter plainte contre vous pour une raison X ou Y. Aller, soyons sympa et bon prince, ne compliquons pas, supposons que ce serait pour une raison réputée «valable» par ce qui tient lieu de justice.
L’Échat, ch’est moi.
Bien sûr, cela voudrait dire que l’animal, quelle que soit l’espèce (je n’ai pas réussir à trancher concernant les zamibes) devrait pouvoir comprendre ce qui se passe, communiquer avec nous et argumenter lors d’un procès.
C’est bien évidemment ridicule. Digne de La Ferme des Animaux. Pourtant, bien des échanges m’ont montré que pas mal de pseudos défenseurs des petites bêtes ne se rendent même pas compte dudit ridicule.
Alors, soyons beau joueur et un peu plus réaliste, ce n’est pas exactement de cela qu’il s’agit. Voyons cela de plus près.
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